[Ecogreen Afrik, 27 juillet 2022] Le 25 juillet 2022, en Afrique, entre juillet 2021 et juin 2022, la société financière internationale (IFC), principale institution du Groupe de la Banque mondiale (BM) consacrée au développement du secteur privé dans les pays en développement, a déclaré avoir investi 1355 milliards de FCFA, soit environ 2,1 milliards de dollars, pour soutenir la transition verte du continent. Selon cette institution financière, ces financements ont également à l’amélioration de l’accès au financement climatique et au financement de projets d’énergies renouvelables.
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Environ 256,4 milliards de FCFA, soit 400 millions de dollars, de ces fonds de soutien ont servi de façon spécifique au récent lancement du projet Scaling Mini-Grid en République démocratique du Congo (RDC). Selon l’IFC, ces financements mis à disposition par des investisseurs privés, vont permettre de financer le déploiement de 180 MW de capacité solaire photovoltaïque et de connecter à l’électricité plus de 1,5 million de foyers, d’entreprises, d’écoles et de cliniques.

Au cours de l’annonce du 25 juillet 2022, l’on a appris du vice-président de l’IFC pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, que « si les effets de la crise de la Covid-19 persistent, de nouveaux défis se profilent également, notamment du fait de la hausse de l’inflation mondiale. Un secteur privé fort et engagé est indispensable pour aider les pays et les entreprises à surmonter ces défis et d’autres encore, et c’est pourquoi nous avons intensifié le financement et le soutien de l’IFC pour aider à soutenir et à créer des emplois, à améliorer les services de base et à favoriser la croissance des petites et moyennes entreprises ».
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Pour rappel, l’Afrique est très vulnérable aux impacts du changement climatique, malgré ses faibles émissions de carbone. Dans ce contexte, le soutien des pays riches et des bailleurs de fonds s’avère nécessaire pour assurer sa résilience climatique. Selon la Climate Policy Initiative, le continent africain aurait besoin de plus de 160 000 milliards de FCFA, soit 250 milliards de dollars, de financement climatique par an, d’ici à 2030.
Bernard Bangda