2 janvier 2023, EGA – Lors de son message à la nation le 31 décembre 2022, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a annoncé qu’il va améliorer l’offre énergétique en 2023. Il se fonde sur « la mise en service de la première phase du barrage hydroélectrique de Nachtigal ». Mais également « le démarrage des travaux de raccordement du réseau interconnecté Sud au réseau interconnecté Nord ».
Par ailleurs, le président camerounais indique que le renforcement l’intensification de la qualité et la quantité de l’offre énergétique. Ce, « à la faveur de la construction de nouvelles infrastructures énergétiques le développement de l’énergie solaire ». Notamment dans la partie septentrionale de notre pays.
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Là-bas, la société norvégienne Scatec avait entrepris d’installer des centrales solaires d’une capacité totale de 30 MW à Guider (Nord) et à Maroua (Extrême-Nord). Il s’agissait de « pallier le déficit de production du barrage de Lagdo (72 MW) ». Et pour cause, l’ensablement du réservoir et les aléas hydrologiques ont réduit les capacités de plus de 50 %.
Outre le solaire pour le nord du pays, l’on a assisté au raccordement de la région de l’Est au réseau interconnecté Sud. Tout comme à la mise en service de la ligne d’évacuation d’énergie de Nyabizan à Yaoundé. Toutes choses qui permettent désormais d’injecter la totalité de la production du barrage de Memvé’ele dans le réseau électrique.
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Paul Biya veut améliorer l’offre énergétique du pays « en dépit des contraintes liées à la conjoncture internationale ». Les chantiers entrepris ont permis à l’Etat de réduire l’exploitation des centrales thermiques. Ainsi, selon les estimations officielles, Djamboutou, Maroua et Ngaoundéré, coûtaient jusqu’à 4 milliards de FCFA en combustibles par mois. Tandis que l’interconnexion à Mampang à l’Est permet de réaliser des économies d’un milliard de FCFA par mois à Bertoua. Même si, depuis, ce temps, l’on observe un rythme plus élevé de la survenu des délestages.
Bernard Bangda