L’entreprise française Setec Énergie Environnement a bénéficié de plus 582 000 euros du ministère français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l’entreprise pour la réalisation, pendant un an, d’une étude de faisabilité des infrastructures pour renforcer le dispositif de gestion des déchets dans 27 villes camerounaises. C’est ce qui ressort de l’accord signé entre le gouvernement camerounais, représenté par sa ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, et cette entreprise. Cette étude, dont le lancement est fixé en juin 2022, portera sur l’identification et le dimensionnement des infrastructures de tri à installer dans ces villes dont l’identité n’a pas encore été dévoilée.
Pour la ministre camerounaise, « ce projet s’inscrit en droite ligne avec la Stratégie nationale de développement (SND 30) qui place l’assainissement parmi les priorités pour le développement de notre pays ». L’on apprend également de Mme Courtès que « ce projet prévoit en outre que Setec Énergie Environnement mette à la disposition du gouvernement camerounais un plan de financement pour la sortie de terre de ces infrastructures ».
Pour rappel, le projet d’amélioration des infrastructures de tri dans 27 villes camerounaises sera exécuté dans le prolongement de la mise en place, en 2021, d’un centre de tri modulaire Dschang, une commune d’environ 200 000 habitants, dans la région de l’Ouest, par Setec Energie Environnement. Pour faire face au sempiternel problème de gestion des déchets, les autorités municipales de cette ville ont entrepris de nouer des partenariats avec des organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres collectivités territoriales, notamment la communauté urbaine de Nantes Métropole en France.
Bernard Bangda