[Ecogreen Afrik, 30 août 2022] Bientôt, grâce à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les hôpitaux de district de Bafoussam, Malentouen et Foumban, dans la région de l’Ouest, et l’hôpital régional de Bertoua et les hôpitaux de district de Batouri et Bétaré-Oya, à l’Est, seront dotés d’unités de traitement de leurs déchets. L’information est révélée par le journal La Voix du Centre, dans son édition du 29 août 2022. Notre confrère indique par ailleurs que les entreprises adjudicataires seront sélectionnées par l’OMS à travers un avis d’appel à candidatures pour les travaux de construction de ces infrastructures. Selon ce document, c’est le 2 septembre 2022 que les éventuels soumissionnaires connaîtront s’ils ont été retenus ou pas pour la mise en œuvre de projet.
Lire aussi : Cameroun : A Bertoua, 1,7 milliard de FCFA de Stricam Sarl pour recycler les déchets plastiques
Le projet de l’OMS intervient au moment où, révèle La Voix du Centre, une étude de la Banque mondiale relève que « la gestion inappropriée des déchets hospitaliers, notamment ceux infectés, fait peser de graves menaces non seulement sur le milieu environnant, mais surtout sur la santé de plusieurs catégories d’acteurs, en particulier le personnel travaillant dans les formations sanitaires ». La même étude renseigne que « cette gestion affecte aussi les agents de collecte municipaux et les personnes (notamment les enfants) qui s’adonnent au recyclage des déchets ». La Banque mondiale indique par ailleurs que « cette situation est aggravée par le rejet quais généralisé des déchets hospitaliers au niveau des décharges municipales d’ordures ménagères (à cause d’absence de systèmes performants d’élimination), mais aussi par le développement des soins à domicile (automédication) qui s’accompagne d’un rejet de déchets infectieux ».
Lire aussi : Le Cameroun reçoit pour 357 000 $ d’équipements sanitaires des Etats-Unis
Bien avant la Banque mondiale, souligne notre confrère, le Cameroun avait déjà mené une étude pour élaborer un système pertinent de planification et de gestion des déchets hospitaliers. La mise en œuvre des conclusions de cette étude permettra d’améliorer la santé publique, tout en respectant les exigences et normes environnementales, techniques et socioculturelles du pays.
Bernard Bangda