[Ecogreen Afrik, 22 juin 2022] Depuis 1992, année de son lancement à Brazzaville, en République du Congo,, le Programme régional de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles en Afrique centrale (Ecofac) a bénéficié de 250 millions de dollars. Ces fonds proviennent de ses différents partenaires. Ce sont notamment l’Union européenne (UE) et les Accords de Cotonou entre les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et l’UE et la coopération sous régionale, définie par les « Programmes indicatifs régionaux (PIR) » de l’Afrique centrale. C’est ce que l’on a appris le 10 juin 2022 à Libreville, la capitale du Gabon, lors de la cérémonie officielle de pré-lancement des activités marquant les 30 de mise en œuvre d’Ecofac.
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Au cours de la cérémonie évoquée supra, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) indique que « les financements ainsi mobilisés ont permis, entre autres, de répondre aux menaces de plus en plus croissantes et de relever les nombreux défis liés à la sauvegarde de la biodiversité, la contribution des forêts du bassin du Congo au climat mondial et au bien-être des populations de la sous- région et la création des aires protégées ». Au cours des 30 années qui viennent de s’écouler, Ecofac a également contribué au financement du système de l’économie verte en Afrique centrale (Sevac).

« Le programme est intervenu dans des sites à haute valeur écologique dans sept pays, trente-un aires protégées et huit paysages, parmi lesquels des complexes d’aires protégées transfrontalières », apprend-on également. Ceci autour des thématiques telles que « l’évolution des aires protégées et l’amélioration de l’efficacité de leur gestion grâce aux approches et modèles novateurs ; le capital naturel intégré à la recherche, aux savoir-faire et connaissances empiriques, la formation et le renforcement du capital humain dans la gestion des aires protégées et de l’aménagement des dynamiques territoriales et des mutations sociales ».
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Pour rappel, Ecofac est un programme mis en œuvre par les Etats membres de la CEEAC et l’UE dans le secteur de la gestion durable des ressources naturelles. Outre les financements évoqués supra, il a bénéficié des fonds des Etats gestionnaires des aires protégées, des ONG internationales, privées, Organisations de la société civile régionales, nationales et locales, des pays membres.
Bernard Bangda