[Ecogreen Afrik, 20 septembre 2022] Pour démontrer son engagement en faveur du développement des énergies renouvelables, le gouvernement égyptien a entrepris de construire une centrale solaire photovoltaïque de 5 MWc pour alimenter les installations devant accueillir les échanges de la 27e conférence des Nations unies sur le climat (COP27) du 7 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh. Selon les autorités locales en Egypte, Gila-AlTawakol Electric, une entreprise basée au Caire, est en train d’achever la construction de ce parc solaire, en partenariat avec son compatriote Intro Sustainable Resources (ISR) et GTCI qui se charge du contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC).
L’entreprise adjudicataire de ce marché explique que « sous les auspices de Mohamed Shaker, le ministre de l’Électricité et de l’Énergie, et Khaled Fouda, le gouverneur du Sinaï Sud, ce projet est conforme à l’engagement pris par l’Égypte d’atteindre 42 % de sa production totale d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables d’ici à 2030 ». L’engagement du en faveur de la transition écologique et surtout énergétique est tel que l’Égypte affiche déjà une capacité renouvelable installée de 6 226 MW en 2021. Soit une augmentation d’environ 4,4 % par rapport à 2020. Le gouvernement égyptien prévoit que le développement de l’industrie de l’hydrogène vert devrait davantage doper cette capacité installée.
Celle-ci devrait poursuivre sa croissance au cours des prochaines années, pour faire de l’Égypte le hub régional de la production d’énergies propres, avec le développement de l’industrie de l’hydrogène vert. Cette ambition accroit également l’attractivité du pays qui attire désormais de grandes multinationales. Ces dernières envisagent d’investir massivement dans la production de l’électricité d’origine éolienne et solaire, afin d’alimenter leurs usines d’électrolyse dans la zone économique du canal de Suez.
Pour rappel, en prélude à la COP27, Dakar, la capitale du Sénégal, abrite du 3 au 7 octobre 2022, la semaine de la mobilité durable. Selon les organisateurs, cet événement international réunira les collectivités territoriales décentralisées, les entreprises, les organisations non gouvernementales (ONG) et les chercheurs de différents secteurs stratégiques comme la mobilité, la planification urbaine, les énergies renouvelables, le bâtiment et la gestion de l’eau.
Bernard Bangda